Sainte-Suzanne détient depuis la clôture du dépôt des listes, c'était au soir du 12 janvier, plusieurs records. Et non des moindres :
- le résultat de la plus belle "couillonnisse" du PCR,
- l'élection municipale partielle la plus inopportune et inutile de l'histoire,
- le plus grand nombre de visites de Paul Vergès à Sainte-Suzanne et ce pour un scrutin local,
- la Droite la plus bête du monde (une tradition toujours respectée),
- le candidat en campagne le mieux habillé (une information à prendre avec toutes les précautions d'usage, car donnée par Maurice Gironcel, "l'ex-beau gosse de la politique", selon son entourage),
- les employés communaux les plus tordants…
Car, ce sont bien les travailleurs municipaux qui ont lancé ce "jeu". Il a débuté sous forme de boutade dans un bureau entre administratifs. "Toi qui a choisi tel candidat, est-ce que tu sais où tu travailleras après l'élection ?" "C'est possible que je me retrouve à nettoyer les caniveaux, mais si c'est mon candidat qui gagne, vous serez promu au cimetière". C'est sûr, certains "fonctionnaires" de la tâche communale, n'y feront pas de vieux os.
Plus sérieusement, une fois encore est posée le statut des employés communaux à La Réunion. Souvent en précarité permanente (contrat de six mois), ou toujours pas titularisés après plus de 30 à 40 ans de service, cette clientèle corvéable et malléable à souhait, vit depuis quelques semaines, une situation inédite à Sainte-Suzanne.
C'est sans doute la première fois que des employés communaux se retrouvent dans un tel contexte politique : choisir entre trois candidats issus d'une majorité municipale encore en exercice (et ce même si Maurice Gironcel n'y siège plus suite à son inéligibilité). Pour eux, ils ne s'agit pas de choisir le bon candidat, mais celui qui leur permettra de garder leur emploi.
Ce "jeu" plus proche de la roulette russe que du Loto, est à l'origine d'une ambiance particulière. Car, la chasse aux sorcières annoncée par les militants de chaque camp, fait craindre à des lendemains qui déchantent. Et, rares sont ceux qui sont enchantés de quitter un poste pour se retrouver au cimetière. Ce genre de promotion est toujours ressenti comme une sanction...
- le résultat de la plus belle "couillonnisse" du PCR,
- l'élection municipale partielle la plus inopportune et inutile de l'histoire,
- le plus grand nombre de visites de Paul Vergès à Sainte-Suzanne et ce pour un scrutin local,
- la Droite la plus bête du monde (une tradition toujours respectée),
- le candidat en campagne le mieux habillé (une information à prendre avec toutes les précautions d'usage, car donnée par Maurice Gironcel, "l'ex-beau gosse de la politique", selon son entourage),
- les employés communaux les plus tordants…
Car, ce sont bien les travailleurs municipaux qui ont lancé ce "jeu". Il a débuté sous forme de boutade dans un bureau entre administratifs. "Toi qui a choisi tel candidat, est-ce que tu sais où tu travailleras après l'élection ?" "C'est possible que je me retrouve à nettoyer les caniveaux, mais si c'est mon candidat qui gagne, vous serez promu au cimetière". C'est sûr, certains "fonctionnaires" de la tâche communale, n'y feront pas de vieux os.
Plus sérieusement, une fois encore est posée le statut des employés communaux à La Réunion. Souvent en précarité permanente (contrat de six mois), ou toujours pas titularisés après plus de 30 à 40 ans de service, cette clientèle corvéable et malléable à souhait, vit depuis quelques semaines, une situation inédite à Sainte-Suzanne.
C'est sans doute la première fois que des employés communaux se retrouvent dans un tel contexte politique : choisir entre trois candidats issus d'une majorité municipale encore en exercice (et ce même si Maurice Gironcel n'y siège plus suite à son inéligibilité). Pour eux, ils ne s'agit pas de choisir le bon candidat, mais celui qui leur permettra de garder leur emploi.
Ce "jeu" plus proche de la roulette russe que du Loto, est à l'origine d'une ambiance particulière. Car, la chasse aux sorcières annoncée par les militants de chaque camp, fait craindre à des lendemains qui déchantent. Et, rares sont ceux qui sont enchantés de quitter un poste pour se retrouver au cimetière. Ce genre de promotion est toujours ressenti comme une sanction...